Ingénieur Polytechnicien et militaire français, Raymond Adolphe Séré de Rivières, est né le 20 mai 1815 à Albi dans le Tarn, dans une famille de noblesse du Languedoc. Il est mort le 16 février 1895 à Paris, à l'âge de 80 ans.
Cadet d'une famille de quatre enfants, originaire du Languedoc, Raymond Adolphe Séré de Rivières repose aujourd'hui au cimetière du Père Lachaise, sa modeste sépulture porte simplement l'épitaphe " Lapides clamabunt " ce qui signifie " Les pierres témoigneront ".
Ce général français a donné son nom à une ligne de fortifications construite après la guerre de 1870. On le surnomme le Vauban du XIXème siècle. Il a fait construire 532 ouvrages entre 1874 et 1885 : 196 forts, 58 petits ouvrages, 278 batteries de Dunkerque à Nice.
Cadet d'une famille de quatre enfants, originaire du Languedoc, Raymond Adolphe Séré de Rivières repose aujourd'hui au cimetière du Père Lachaise, sa modeste sépulture porte simplement l'épitaphe " Lapides clamabunt " ce qui signifie " Les pierres témoigneront ".
Ce général français a donné son nom à une ligne de fortifications construite après la guerre de 1870. On le surnomme le Vauban du XIXème siècle. Il a fait construire 532 ouvrages entre 1874 et 1885 : 196 forts, 58 petits ouvrages, 278 batteries de Dunkerque à Nice.
Photo de gauche : Ce buste d'Adolphe Séré de Rivières figure au Fort d'Uxegney (près d'Epinal)
Photo de droite : La tombe du général Séré de Rivières au Père Lachaise, à Paris, avec la mention " Les pierres témoigneront "
Photo de droite : La tombe du général Séré de Rivières au Père Lachaise, à Paris, avec la mention " Les pierres témoigneront "
Étudiant à Paris, il est admis en 1833 à l'École militaire de Saint-Cyr, mais il fait le choix de ne pas y entrer, préférant poursuivre ses études de droit.
Il entre à l'École polytechnique en 1835, il en sort en 1837 avec le grade de sous-lieutenant.
Il intègre alors l'École d'application de l'Artillerie et du Génie de Metz où il apprend les bases de la fortification permanente.
En 1839, il rejoint le second régiment du Génie d'Arras où il perfectionnera ses connaissances. Il s'inspire des idées du Marquis de Montalembert (1714-1800).
Lieutenant en 1841, il est capitaine de deuxième classe en janvier 1843, puis nommé à la Chefferie de Toulon en avril de la même année. À ce poste, il fait preuve de capacités inhabituelles en matière de fortifications, art dont la maîtrise guidera sa carrière.
À Toulon, son œuvre comprend la caserne du Centre, le fort de Six-Fours et le fort du Cap-Brun. C'est à Toulon, en 1843, qu'il rencontre Honorine Garnier la fille du maire avec laquelle il se marie en 1847. En 1850, il accède au grade de capitaine de première classe.
Il fut muté successivement :
- à Perpignan en octobre 1848,
- à Castres en mars 1849,
- à Carcassonne en juillet 1853,
- à Orléans en mars 1860
(après avoir participé à la campagne d'Italie de 1859),
- à Paris-Nord en octobre 1860,
- à Nice en janvier 1862,
- à Metz en août 1864,
- à Lyon en avril 1868.
Son idée maitresse en matière de fortifications :
- Faire reposer les défenses d'une place sur un ensemble de forts détachés plutôt que sur une ligne continue.
- A été mise en œuvre dans nombre des places où il a été amené à exercer :
> A Toulon, mais aussi Nice (ouvrages de la Tête de Chien, de la Drette et de la Revère).
> D’octobre 1864 à avril 1868, devenu chef du génie de la garnison de Metz, il est chargé de la mise en œuvre du camp retranché de la ville. Il prévoit la construction de huit forts, quatre ouvrages (Saint-Quentin, Plappeville, Saint-Julien et Queuleu) verront le jour.
La guerre franco-prussienne :
La défaite de 1870 vient renforcer son projet de fortification
Il entre à l'École polytechnique en 1835, il en sort en 1837 avec le grade de sous-lieutenant.
Il intègre alors l'École d'application de l'Artillerie et du Génie de Metz où il apprend les bases de la fortification permanente.
En 1839, il rejoint le second régiment du Génie d'Arras où il perfectionnera ses connaissances. Il s'inspire des idées du Marquis de Montalembert (1714-1800).
Lieutenant en 1841, il est capitaine de deuxième classe en janvier 1843, puis nommé à la Chefferie de Toulon en avril de la même année. À ce poste, il fait preuve de capacités inhabituelles en matière de fortifications, art dont la maîtrise guidera sa carrière.
À Toulon, son œuvre comprend la caserne du Centre, le fort de Six-Fours et le fort du Cap-Brun. C'est à Toulon, en 1843, qu'il rencontre Honorine Garnier la fille du maire avec laquelle il se marie en 1847. En 1850, il accède au grade de capitaine de première classe.
Il fut muté successivement :
- à Perpignan en octobre 1848,
- à Castres en mars 1849,
- à Carcassonne en juillet 1853,
- à Orléans en mars 1860
(après avoir participé à la campagne d'Italie de 1859),
- à Paris-Nord en octobre 1860,
- à Nice en janvier 1862,
- à Metz en août 1864,
- à Lyon en avril 1868.
Son idée maitresse en matière de fortifications :
- Faire reposer les défenses d'une place sur un ensemble de forts détachés plutôt que sur une ligne continue.
- A été mise en œuvre dans nombre des places où il a été amené à exercer :
> A Toulon, mais aussi Nice (ouvrages de la Tête de Chien, de la Drette et de la Revère).
> D’octobre 1864 à avril 1868, devenu chef du génie de la garnison de Metz, il est chargé de la mise en œuvre du camp retranché de la ville. Il prévoit la construction de huit forts, quatre ouvrages (Saint-Quentin, Plappeville, Saint-Julien et Queuleu) verront le jour.
> Nommé colonel en mars 1868, il devient, dès avril, directeur des fortifications de Lyon avec pour mission de réorganiser la défense de la place. Il y construit notamment une enceinte continue reliant les forts de Caluire et de Montessuy.
La guerre franco-prussienne :
La défaite de 1870 vient renforcer son projet de fortification
Le 4 septembre 1870, suite à la chute de l'Empire de Napoléon
III, le colonel Séré de Rivière parvient à contrôler l'insurrection de la ville
tout en plaçant Lyon en état de défense. En octobre 1870, suite à ces actions,
il est promu Général de brigade.
Trois mois plus tard, il est nommé commandant du génie du 24e Corps de l'armée de l'Est, sous les ordres du général Bourbaki, et il prend une large place dans la victoire d'Arcey (Doubs), ce qui lui vaut la place de commandant du génie de l'Armée de l'Est.
Quelques semaines plus tard, il est affecté ensuite aux
opérations menées par contre la Commune de Paris.
A la tête du génie du 2e corps de l'armée de Versailles, il dirige les sièges des forts d'Issy, de Vanves et de Montrouge, qu'il enlève aux Fédérés en mai 1871.
À l'automne 1871, Séré de Rivières est à la tête d'une campagne de reconnaissance de la défense de la France au niveau de la frontière italienne, et en 1872, il est chargé d'instruire comme rapporteur le procès de maréchal Bazaine.
Son rapport sur la capitulation de Metz en 1870, remis le 6 mars 1873, met en avant les responsabilités et les échecs du maréchal lors de la défense de la ville lorraine.
De nombreuses photographies représentent le Général Séré de Rivières avec son bicorne de Polytechnicien